Louise Read

Lettre autographe signée, sans lieu, 26 novembre 1896, 2 pages, à Henri Cazalis.

Belle lettre d'admiration suite à la publication de La Gloire du néant (Lemerre, 1896) qu'elle a beaucoup recommandé à François Coppée : « Votre livre m'intéresse tellement ! Je le relirai souvent ! Toutes ces pensées si profondes, si pénétrantes, qui traitent des plus hautes et des plus nobles choses ! J'en ai beaucoup parlé à Coppée […] »

Dans sa chronique sur la Gloire du néant parue dans la Revue Pédagogique, Ferdinand Buisson disait : « Jean Lahor est un poète, mais ce poète est un penseur. En ce volume surtout, sa poésie est faite de ce qu'il y a de plus profond et de plus poignant dans la méditation de l'homme sur lui-même. »

Jeudi, 26 Novembre 1896.

Vous êtes trop aimable, cher Monsieur, vraiment, d'être venu comme vous l'avez fait l'autre jour. Vous avez laissé une trainée d'admiration et d'enthousiasme derrière vous...

Votre livre m'intéresse tellement ! Je le relirai souvent ! Toutes ces pensées si profondes, si pénétrantes, qui traitent des plus hautes et des plus nobles choses !

J'en ai beaucoup parlé à Coppée... Dans le sens que vous comprendrez... Il dit n'être pas libre, &, &, J'espère pourtant qu'il verra qu'il le peut pourtant ! Cela m'affligerait beaucoup qu'il en fut autrement.

Oh ! oui, on vous admire chez nous, et maman la première, bien entendu.

Dites à Madame Cazalis mes bien affectueux souvenirs, et croyez-moi bien sincèrement à vous,

Louise Read