Adrien Hébrard

Lettre autographe signée, Paris, 1895, à Armand Schiller.

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En détail

Lettre autographe signée, Paris, 1895, à Armand Schiller.

Il annonce qu'un collaborateur d'une salle des ventes, neveu de Bernheim, lui prête un tableau pour tenir une place qu'il compte remplir plus tard.

Paris jeudi soir.

Mon cher ami,

Notre jeune collaborateur [...] neveu de Bernheim m'a gracieusement offert de me prêter un tableau pour tenir momentanément une place que je compte remplir noblement plus tard. Le tableau (en hauteur) avait à peu près, cadre compris, [rature] 1m29 de hauteur et 95 centimètres de largeur. Il me semble avoir vu un Courbet (paysage des crêtes) qui avait a peu près ces proportions, d'ailleurs non rigoureuses. Voulez-vous lui dire que je lui serais obligé de le faire porter chez moi 2 Avenue Hoche. Mon valet de chambre lui en demandera rien. Je serais très aise que cette opération fut accompli demain ou après demain et qu'elle fut faite par un ouvrier capable d'accrocher le chef d'œuvre.

Je vous écris à la gare avec un clou.

Mille amitiés
A Hebrard

Références biographiques

Armand Schiller

Armand Schiller (1857-1933) est un journaliste français. En 1879, il devient secrétaire général de la rédaction du Temps, l'un des principaux journaux du soir de Paris.

Il est professeur, également membre du comité exécutif de l'Ecole de Journalisme, et l'un des fondateurs et président de l'Association des Secrétaires de Rédaction des Journaux et de Revues Français. En 1897, il est élu à l'Association Professionnelle des Journalistes Républicains Français.

Adrien Hébrard

Adrien Hébrard (1833-1914) est un journaliste, directeur de journaux et homme politique français. Il impose l'anonymat pour tous les articles politiques et enrichit considérablement les rubriques consacrées à la vie intellectuelle, recrutant Marcellin Berthelot pour les sciences, Ernest Legouvé puis Anatole France pour la littérature, Jules Soury puis Albert Sorel pour l'histoire, Félix Pécaut pour l'enseignement.

Pendant l'affaire Dreyfus, il garda dans Le Temps une neutralité bienveillante qui fut très utile à la cause de Dreyfus.

Caractéristiques

Référence 01-746