Auguste Bailly

Lettre autographe signée, Paris, 27 novembre 1934, sur papier à son en-tête.

Belle correspondance amicale au sujet d'un rendez-vous et sur ses habitudes en matière de sorties.

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Mon cher confrère,

« … s'il ne me déplaît pas trop de vous rencontrer » !!...

J'en serai, au contraire, ravi, et j'ai le plus vite le désir de vous connaître, autrement que par vos livres & vos portraits. Il suffit de trouver une coïncidence d'heures libres. Bien que je sois fort casanier, & nullement mondain, c'est le moment de l'année où j'ai le plus de sorties, - dîners, et, surtout, concerts, auxquels, en bon mari, j'accompagne ma femme. Mais, en général, de 5 à 7, je suis maître de moi. Et je le suis notamment mardi, mercredi, et vendredi. Alors, si vos pas s'égarent dans le quartier de Ternes, & que vous ayez plaisir, un de ces trois jours, à venir fumer quelques cigarettes (ou votre pipe) chez moi – ou, si cela vous ennuie, que vous me fixiez un rendez-vous où vous voudrez – et nous pourrions nous voir sans plus attendre. J'ai serai très heureux, et, en attendant, vous adresse mes plus cordiales pensées.

Aug. Bailly