Charles de Gaulle
Lettre tapuscrite signée, sans lieu, 5 juillet 1950, à Jacques Debû-Bridel.
Lettre autographe signée, Nice, années 1920, 2 pages.
Lettre autographe signée, Nice, années 1920, 2 pages in-12° sur papier à en-tête du « Journal ».
Violente lettre dans laquelle le journaliste Clément Vautel exprime ses remerciements pour des lignes indulgentes à son égard. Il tient cependant à rectifier certains malentendus, affirmant n'avoir jamais qualifié Sisley de métèque ni Pissaro de surréaliste. Il précise également sa position critique envers certains artistes qui exposent sans maîtriser leur métier.
Il n'hésite pas à avouer sa répulsion pour la « peinture rosâtre et groseillée de Renoir », avouant une aversion particulière pour les portraits de « grosses campagnardes à têtes d'abruties ». Sans rancune, il lui rappelle la subjectivité des goûts : « On aime ou on n'aime pas : rien à faire ! »
[raturé: Paris] Nice, [le] samedi [192.]
Personnelle
Mon cher confrère (vous permettez ?)
Merci pour vos lignes trop indulgentes... Mais voulez-vous me permettre aussi de vous dire que je n'ai jamais traité Sisley de métèque, ni Pissaro de surréaliste.
Je n'ai jamais fait non plus l'éloge de la peinture académicocandarde... Mais je suis contre certains barbouilleurs qui feraient mieux d'apprendre leur métier avant d'exposer ! Voilà tout... J'avoue cependant ne pas aimer la peinture rosâtre & groseillée de Renoir : ces grosses campagnardes à têtes d'abruties me font même horreur. Que voulez-vous ? Il en est ainsi. Et d'ailleurs à quoi bon discuter peinture ? Des goûts & des couleurs... On aime ou on n'aime pas : rien à faire !
Avec les meilleurs compliments de
Clément Vautelau Grand Palais (!!!)
Nice (a. m.)
Clément-Henri Vaulet (1876-1954), connu sous le nom de Clément Vautel, est un journaliste, romancier et dramaturge d'origine belge, naturalisé français. Au cours de sa carrière, il a écrit des milliers d'articles pour divers journaux et a utilisé le pseudonyme « Falstaff ». Il est notamment connu pour sa série de romans mettant en scène le personnage de « Mon curé », qui a connu un succès considérable. Associé aux grandes personnalités antisémites de son époque, sa contribution au monde journalistique et littéraire a laissé une marque durable.
En savoir plus...Lettre tapuscrite signée, sans lieu, 5 juillet 1950, à Jacques Debû-Bridel.
Lettre autographe signée, Meudon, 31 mai 1836, à Louis-Émile Vanderburch.