Lettre autographe signée, Mamers, 4 septembre 1942, à Maurice Rostand.
Lettre autographe signée, Mamers, 4 septembre 1942, 2 pages, sur papier à en-tête du Sénat, à Maurice Rostand.
Très belle lettre de remerciement : « Votre lettre est magnifique et je ne veux pas la laisser sans réponse. J'entends vous dire combien je suis heureux de m'entendre appliquer le qualificatif de « grand écrivain » par qui manie le français comme vous. »
[raturé: Paris] Mamers[, le] 4/9 [19][raturé: 3]42
Mon cher ami
Votre lettre est magnifique et je ne veux pas la laisser sans réponse. J'entends vous dire combien je suis heureux de m'entendre appliquer le qualificatif de « grand écrivain » par qui manie le français comme vous.
Mais que ne vous dirais-je pas encore ?
Mieux vaut vous assurer de mon amitié fervente pour vous et pour les votre et de ma constante admiration pour votre œuvre.
J. Caillaux
Joseph Caillaux est un homme politique français. Instigateur de l'impôt sur le revenu et partisan d'un pacifisme libre-échangiste, ses prises de positions et sa personnalité suscitent une haine véhémente parmi ses anciens amis et la droite nationaliste, qui mènent contre lui de violentes campagnes de presse.
L'une d'elles débouche sur le meurtre de Gaston Calmette, directeur du Figaro, par son épouse, Henriette Caillaux ; cet événement, avec sa propre condamnation pour « intelligence avec l'ennemi » pendant la Première Guerre mondiale, met en suspens sa carrière politique.
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Maurice Rostand est un poète, romancier et auteur dramatique français. Fils aîné de l'écrivain Edmond Rostand et de la poétesse Rosemonde Gérard, frère du biologiste Jean Rostand, Maurice Rostand est l'une des personnalités homosexuelles les plus en vue de l'entre-deux-guerres.
En 1933 il devient le directeur littéraire du magazine hebdomadaire Séduction. Auteur de poèmes, de pièces de théâtre et de nombreux romans, il publie ses mémoires, Confession d'un demi-siècle, en 1948. Ami de Jean Cocteau, de Lucien Daudet, du poète Axieros (Pierre Guyolot-Dubasty), il rédige la préface du livre écrit en son hommage lors de son décès par Vivienne Orland.
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Lettre autographe signée, Walmer (Angleterre), 30 décembre 1902, à Coquelin aîné.
Manuscrit autographe signé, titré « L'Adieu ! », Port-au-Prince (Haïti), novembre 1893.
Lettre autographe signée, Mamers, 4 septembre 1942, à Maurice Rostand.