Pierre de Nolhac

Lettre autographe signée, Argelès-Gazost, 9 mai 1926, 2 pages in-12°, à Léon Daudet.

Il remercie chaleureusement son correspondant pour ses paroles amicales et pour avoir célébré avec justesse et enthousiasme leur maître commun. Nolhac partage également sa conviction que la joie ressentie par le félibrige et la Pléiade sont similaires, bien que peu de gens puissent le comprendre et l'exprimer.

Argelès, 9 mai 26

Mon cher ami,

Je reçois au fond des vals pyrénéens votre évocation de la Loire Touraine.

Merci pour tant de paroles amicales et pour cette célébration si juste et si chaude de notre maître. J'ai souvent pensé comme vous qu'il y eut beaucoup de ressemblance entre la joie du félibrige commençant et celle de la Pléïade ; mais il n'y a que nous pour le sentir et pour le dire.

Affectueusement à vous.
Nolhac

Je vais trouver au retour et lire avec émotion le livre écrit auprès de vous et que Maurras nous annonce.